Une histoire d'oiseau (en mer)

J'avais prévu de vous parler aujourd'hui des Iles Eoliennes, lieu enchanteur entre terre et mer où j'ai passé quelques temps pendant l'été.
Mais heu... avec la rentrée... ça sera un peu plus tard.

Pour vous faire patienter voici une petite histoire d'oiseau.

Au retour des iles Éoliennes une mignone petite aventure est venue agrémenter notre dernière étape entre la Corse et La Ciotat .



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En pleine mer , je vois à l'arrière du bateau un petit oiseau qui bat frénétiquement des ailes pour essayer de nous ratrapper. Ce n'est visiblement pas un oiseau de mer (on constatera plus tard que c'est un loriot). D'où peut-il bien venir,  au milieu de nulle part alors qu'aucune terre n'est en vue ?
On est obligés de ralentir un peu car il s'épuise à essayer de nous ratrapper pour se poser (on avance au moteur car pas de vent).

Il nous ratrappe , vole au ras de mes frisettes pour aller se poser sur le bimini au dessus de ma tête
Mais je l'effraie en voulant le voir de plus près et le voilà à nouveau derrière à essayer de nous ratrapper,  on ralentit à nouveau. Il est visiblement très motivé pour se poser à tout prix malgré la vitesse du bateau et notre présence. Il est sûrement épuisé par de longues heures de vol, et a besoin de se reposer. Donc on reste à vitesse réduite le temps de voir ce qu'il fait . Ce coup ci il se pose sur un tube en inox,  une vraie savonnette pour ses petites papattes. Troisième tentative de l'autre côté sur un câble,  c'est mieux mais il n'est pas très à l'aise et trouve probablement que les deux grands énergumènes là sont un peu trop proches  . Il réussi à voller jusqu'à un cordage un peu plus au calme,  hors de notre portée. Apparemment il a décidé de se reposer sur Philémon (c'est le nom de notre bateau) et de faire un bout de chemin avec nous.

En début de nuit il se cale à l'avant et se met à roupiller la tête sous l'aile.  Il y  reste jusqu'au matin malgré le vent, quelques embruns et surtout les multiples manoeuvres de voiles pendant la nuit avec l'enrouleur du génois (la voile à l'avant)  juste au dessus de sa tête.

Au petit matin, en vue des côtes , il émerge en même temps que le soleil et s'envole vers l'ile du Levant.

Un beau moment de navigation.
Cerise sur le bateau,  (oups, sur le gâteau ) pour clôturer cette merveilleuse croisière aux éoliennes.


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C'est promis , bientot je vous parle des îles Éoliennes. 

Ah et puis j'ai une autre étonnante histoire d'oiseau ....
À suivre...

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